Au CFA Nicolas Albano, les jeunes sont en quête d’un apprentissage.
Publié le 31/05/2023 à 18:00 sur le Midi Libre :
Paul De Roo
Ce mercredi 31 mai, plusieurs centaines de jeunes ont eu l’opportunité de décrocher un apprentissage pour l’année prochaine.
Ils étaient environ 600 ce mercredi 31 mai à défiler dans l’enceinte du CFA Nicolas Albano avec l’espoir de décrocher un contrat d’apprentissage. De 14 à 17 h, ces jeunes ont pu rencontrer une multitude de professionnels des différents métiers de bouche. Avec pas moins de 40 entreprises héraultaises, basées essentiellement sur Sète et Montpellier, ces futurs apprentis de 14 à 30 ans ont pu échanger avec d’éventuels employeurs et déposer leurs CV.
Pour tous les goûts
Une centaine d’offres d’apprentissage étaient à décrocher tout au long de l’après-midi. Avec des entreprises issues des domaines de la boulangerie-patisserie-chocolaterie, de la boucherie-charcuterie, de la coiffure, de la maintenance nautique, de la grande distribution et enfin de la cuisine, il y en avait pour tous les goûts. L’objectif de ces employeurs ? Connaître le comportement et surtout la motivation de l’élève. “On veut voir l’envie de ces jeunes car si pour eux ce ne sont pas des métiers passions, ça ne marchera pas” résume Julie Calvagrac, référente entreprise du CFA.
Des employeurs en demande
Tout au long de l’après-midi, ces jeunes ont mis de côté leur timidité pour venir se présenter tour à tour aux employeurs. “Ils n’osent pas trop y aller, il faut les booster un peu”, raconte Julie Calvagrac en voyant certains adolescents hésiter à franchir le pas. “C’est très important de trouver des apprentis et de les former pour l’avenir car c’est un métier qui devient compliqué”, explique Elodie de la boucherie Reverdel à Béziers.
Éviter une raréfaction des apprentis, c’est aussi ça l’objectif de ces journées de job dating. Comme l’explique Cédric de la boucherie du Cours à Pézenas, il est important d’assurer l’arrivée de la nouvelle génération dans ces métiers spécialisés. “On a besoin de jeunes pour avoir du sang neuf. Il faut faire évoluer ce métier et ça passe par les apprentis. La boucherie c’est un métier qui se perd. Il faut que la relève soit passionnée et elle va être très dure à trouver.”